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7 mars 2010

Les primitifs

            On attribue le plus couramment le terme de "primitifs" aux peintres qui, au moyen âge, avant

la Renaissance

, sont passés de la peinture murale à celle sur panneaux de bois amovibles. Déjà pratiquée dans l'antiquité égyptienne, la peinture sur panneau de bois apparaît en Europe dès le XIIème siècle; elle se développe très vite en Italie, plus tardivement en France et dans les pays du nord de l'Europe où elle intéresse surtout le XVème siècle. A coté de la peinture murale, de l'enluminure de manuscrits, de l'art du vitrail, les peintres développent un domaine nouveau avec des panneaux  qu'ils réalisent en atelier et qu'ils peuvent ensuite livrer dans une église, un château ou la demeure d'un bourgeois, mais aussi exporter dans des régions éloignées; favorisant ainsi la diffusion des styles, ils contribuent à

la formation du "gothique international".

            En Italie, ces peintres s'éloignent du style byzantin par l'humanisation des personnages, l'introduction de paysages et d'architectures complexes; ils créent un style proprement italien, en plus des éléments gothiques. On peut citer: Cimabue, Duccio di Buoninsegna, Giotto, A.Lorenzetti, L.Monaco.

            En Flandres, dont une grande partie est annexée par le duché de Bourgogne, l'essor artistique est du au mécénat des ducs qui accueillent de nombreux artistes à la cour de Dijon.

La peinture des primitifs flamands se situe dans le prolongement de l'art de l'enluminure , dominé par les frères de Limbourg. Après des artistes comme M.Broederlam ou J.Malouel, dans les premières décennies du XVème siècle, trois peintres posent les fondements de l'art flamand: Jan van Eyck, Robert Campin et Rogier van der Weyden.

            En France, au sortir de la guerre de cent ans, une activité artistique de premier plan existe aussi bien à Paris qu'en Provence, lieu royal de villégiature et axe de passage stratégique qui a vu l'établissement d'une vie culturelle intense.

Les maîtres de l'époque étaient  Enguerrand Quarton, Nicolas Froment, Jean Hey,

Nicolas Dipre, Jean Fouquet et, à la cour de Dijon, Henri Bellechose.

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