L'art gothique

            Tout en restant éminemment religieux, l'art gothique qui naît en Ile de France vers le milieu du XIIème siècle reflète un profond changement des mentalités, des croyances et de toute la société.

            Dans les églises, la voûte sur croisée d'ogives autorise de plus grandes ouvertures et conduit  à l'augmentation des vitraux au détriment des fresques. Les retables qui se multiplient et s'enrichissent seront à l'origine du tableau de chevalet.

            Le développement de la féodalité entraîne une évolution des arts vers des sujets à caractère civil, que ce soit dans les enluminures des manuscrits ou dans les tapisseries qui couvrent les murs des châteaux.

            Vers le XIIIème siècle, mais surtout au XIVème, l'art gothique s'étend à toute l'Europe et on parle alors de "gothique international". A cette époque le peintre n'était encore qu'un artisan; néanmoins quelques noms nous sont parvenus, comme Simone Martini, Pietro Cavallini ou encore Jean Pucelle.

            Un style homogène dans toute l'Europe occidentale
Les années 1380 à 1450 approximativement, sont marquées par un style que l'on a appelé "gothique international" en raison de la proximité de caractères qu'y présente l'art des différentes régions pourtant parfois fort éloignées, de l'Europe occidentale. Art brillant qui plie les formes au rythme d'une écriture souple, qui privilégie les courbes, le raffinement des couleurs et des attitudes, le gothique international est un art de cour, témoin du goût d'une société princière pour les fastes et le cérémonial. 

         Illustration sur le fichier jointL_art_gothique__ill